Le chant de la pluie citadine déversant gouttelettes et particules fines. L’écho d’un chant d’oiseaux emmitouflé de nuages. Obscurité lumineuse des réveille-matins citadins. Les étoiles se sont fait la malle. La Lune n’en parlons pas. La poésie a insisté à la porte-fenêtre. J’ai ouvert grand. Les chats se sont faufilés. La poésie a chuchoté. J’ai écouté ce qu’elle avait à me dire. Patiemment. Et puis elle. S’est engouffrée. Escortée de. Mille papillons dorés. Promesse d’une belle journée pluvieuse.
le poème s’invite
au fil des mots
au fil de l’eau
Dans ces pages, il y a une totalité faite de sons, d’images, et de mots. Le philosophe Hermann Schmitz, dans Les sentiments comme atmosphères, écrit “Les sentiments sont des atmosphères qui se répandent dans l’espace et des pouvoirs qui saisissent charnellement”. C’est parce qu’on peut ressentir très fort l’atmosphère de ce que vit l’autrice, qu’alors, comme elle l’écrit au 23 avril 2023, et puisque j’écris ces mots ce même jour mais un an plus tard, “quelque chose d’indicible nous embarque”. Hortense Raynal, le 23 avril 2024 (préface)
EXTRAIT
Jeudi 6 juillet 2023.
La Lune joue avec les masses nuageuses. La poésie manque. Les martinets sortent en bandes. Il se joue quelque chose dans le ciel ce. Matin calme avant. J’aimerais lui écrire. J’aimerais qu’on se parle. J’aimerais. J’aimerai. Encore.
Elle. Aimerait être un nuage.