Un beau matin d’hiver, l’histoire d’amour n’en finissait pas d’en finir. Mais avait-elle un jour réellement commencé ? Quand les poissons ont soif d’amour Ils remontent les rivières en pleurant
UNE RIVIÈRE, poèmélancoliquide, est une histoire d’amour et de larmes qui se remonte à contre-courant. Poème obstiné qui n’en finit pas de dire je t’aime. Les textes ici rassemblés, dialogues fantômes avec l’invisible, l’absent, le lointain, ont été écrits et sauvés pour tenter de dire l’existence du sentiment amoureux et pour le maintenir en vie. Parce que la poésie, cet espace de liberté absolue, encre nos désirs.
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Un jour, Poulpe m’a souhaité « bon anniversaire!». Je connaissais déjà une grande partie de sa famille ; une amie commune Emmanuelle Sarrouy nous avait, d’une certaine façon, présentés. Poulpe, que je connaissais donc par diverses occasions, parlait du petit matin, du soir venu, de l’amour, de la mort, de la naissance, sans doute de quelques musiques et de multiples autres choses dont les fleurs, les pleurs, les rires…
Poulpe était un sociologue, un ethnologue, un passant du coin de la rue, un chroniqueur des jours heureux.
Jusqu’alors Poulpe, pour moi, n’était pas un nom propre, pas le nom de cette innombrable famille. Non, c’était le nom bien commun de la bestiole, synonyme de pieuvre, que préparait ma belle-mère dans sa casserole avant qu’elle n’atterrisse dans mon assiette en salade, en magnifique salade, l’Insalate di polpo !
Je vous prie de m’excuser Poulpe, Madame Poulpe, Monsieur Poulpe, Enfant Poulpe ; je vous prie de m’excuser et tire mon chapeau à notre grande amie commune, Emmanuelle, qui me permet par ces propos des plus sérieux, des plus légers, de vous rendre hommage.
Cette lecture performée est accueillie le samedi 24 juin 2023 • 20h sur Saint-Andéol 26150 par Baby & Bruno Robinne. Renseignements/Réservations : Baby 07 87 49 98 31
[…] Réminiscences. Souvenirs éclats fragments ressurgissent des pages re/visitées. Je range quelques catalogues et magazines sauvés du passé. Des événements vécus refont aussitôt surface. Arrimés à la mémoire profonde. C’est tout à fait étonnant cette faculté qu’a notre mémoire à se cacher dans les pages conservées. À l’abri du vent et du soleil. Du froid et de la pluie… On croit oublier. Et puis un jour on ouvre un livre un magazine une boîte un tiroir… Et c’est là. Intact. Dans les mouvements de l’air.
Un journal de bord est d’abord une affaire de respiration. Dans cet exercice, il ne s’agit pas de s’abstraire du tumulte pour faire œuvre d’installation, mais de procéder à des va-et-vient entre le rythme du quotidien et la mise en écriture des instants. Le geste a ceci de précieux pour le lecteur qu’il le conduit à suivre un cheminement fait de notations, de sensations, de pensées qui sont nées dans un calendrier librement traversé. « La poésie est de la vie interprétée », écrivait jadis Joe Bousquet. […]
La vie, chaplinesque parfois, se faufile partout dans les interstices. Le maître mot est celui de synchronicité, chère à Carl Gustav Jung.
On est au cœur de la quête hybride revendiquée par la poétesse comme une seconde nature de vivre. Quelque chose de trépidant, de gourmand, de sensible, avec le désir chevillé à la plume de graver des instants qui l’ont arrêtée, le temps d’une inscription, pour mieux faire corps avec le mouvement du monde. […]
Suivre ce journal de bord est une leçon de vie intense. Avec ses sautes de forme, ses lâchages, ses vaillances, ses jubilations. Au jeudi 17 mars, on lit : « Vous reprendrez bien un peu du poil de la bête ?! »
Emmanuelle Sarrouy n’en a pas fini de nous apprendre à jeter à la mer, à temps et à contretemps, des bateaux-poèmes facétieux et aimants. De nous embarquer, pour notre grand plaisir, dans son Ciel étoilé d’étourneaux entêtés.
Emmanuelle Sarrouy, poétesse représentée par le Collectif Endogène, vous invite à faire l’expérience d’un voyage où les mots entrent en résonance… Sur les chemins de l’enfance & de l’amour fou, dans l’ivresse & la sincérité du geste.
Elle lira, accompagnée au piano par Agnès Dallemagne Ruffel & à la guitalélé par Nanou Payet.
Deux extraits de PERSIKOV (… le chemin des fleurs) parus dans la revue haïtienne des cultures créoles DO*KRE*I*S . Un extrait d’ils iront la nuit/marcher sur les toits/et grignoter le ciel édité chez Jacques Flament Éditions.
Participation au chapeau/prix moyen conseillé : 5 €
Cette lecture poésicale est accueillie par le Cercle des Papillons Bleus, dans le cadre de leur salon « Voyage et Poésie sans frontières » organisé pour le Printemps des Poètes sur Peyrolles-en-Provence les 25 et 26 mars 2023. Renseignements/Cercle des Papillons Bleus : 07 70 39 90 66
« Un nouveau rendez-vous poétique et musical inédit, l’occasion de nous retrouver et partager nos voix poésies chansons et musiques dans un lieu magique » Junie Lavy
POÉSIES EN SCÈNE Une collaboration entre le Scriptorium, Quintet Just Married et Marion Ouazana de l’AKDmia del tango
Un Cabaret de Mots et de Notes concocté par les poètes du Scriptorium et les musiciens des Endimanchés dans belle salle voûtée de l’AKDmia del Tango suivi d’une scène ouverte au public
Au programme
• 17h00-18h30 : Cabaret de Mots et de Notes partagés, avec les musiciens Les Endimanchés, les poètes Junie Lavy, Olivier Bastide, Henri Perrier Gustin, Emmanuelle Sarrouy accomapgnée à la contrebasse par Patrick Ferné, Daniel Birnbaum, Marc Ross et le groupe de chanson poétique Les Ivres Vivants.
• 18h30-19h30 : Scène ouverte au public (poèmes, chansons, musique). Inscription sur place à l’arrivée.
PAF : 5 € Boissons et petite restauration sur place AKDmia del Tango 3A rue des Héros 13001 Réformés Ouverture des portes à 16h30