Il y a. Des matins qui en disent long et. Des soirées à n’en plus finir. Il y a. Ce temps que nous habitons et. Celui qui parfois nous échappe. Il y a. Ces amitiés infatigables et. Cette solidarité à toute épreuve. Il y a ce que l’on croit savoir et. Ce que nous ne saurons jamais. Il y a du vent sur nos larmes et. Des sourires dans les branches du saule. Il y a cet amour-là qui ne peut s’éteindre et celui-ci qui s’enfuit déjà. Il y a des assemblées de traits d’union et des tourbillons de points d’interrogation. Il y a des jours comme si. Il y a des jours comme ça. Il y a la vie qui vient et. Il y a la vie qui va. Dans l’impermanence de toute chose.
Ponts et. Traits d’union. Virgules et. Points d’interrogation. Encore et toujours. Sur la piste du poème. D’eau fraîche et. D’amour toujours. Espaces blancs et colorés. Fenêtres et portes ouvertes.
Circulent les corbeaux. Et volent les oies sauvages.
Emmanuelle Sarrouy, Journal poétique 2025 (in progress)
HNY 2025 !