Matérialiser un fantôme, à la fois joyeux et mélancolique, devenu à lui-même son propre fantôme, figure prototypale qui se mêle allègrement aux grains pelliculaires et aux pixels de la vidéo, aux formes et aux couleurs, qui apparaît dans les raccords et l’occurrence d’une étoile filante.
To give life to a ghost, both joyful and melancholy ghost, who became to himself a ghost, prototypal form that cheerfully mingles with coarse-grained films and video pixels, with various shapes and colours, and that appears in the cuts, in the link shots, and in the flash of a shooting star.
Directed, shot, edited : Emmanuelle Sarrouy Sound : Emmanuelle Sarrouy Text : « Get drunk ! » in « Petits Poèmes en prose – le Spleen de Paris » (1869) Poet : Charles Baudelaire Music : Hiromichi Sakamoto – yume/daydream, zanzou/persistence of vision (in Composition WORKS-Theatre, dance, special edition for 2011 euro tour)
ils en arrivèrent à cette conclusion que pour ne pas sombrer il leur faudrait tourner, tourner, tourner
they came to this conclusion that not to sink they would have to spin, spin, spin
Llegaron a esta conclusion que para no zozobrar deberían girar, girar, girar
Existe en version film, et version installation (2 moniteurs – boucles 15 min et 30 min / 1 miroir / 1 livre / cartes postales et photos)
Des images arrêtées dans le mouvement des allées et venues de la voiture. Voyage à Marseille. Dans le Marseille de l’enfance, celui où les rues n’ont pas encore de nom, mais des couleurs, des lumières, où les rencontres sont décisives, ou les instants sont éternels, ou les quartiers sont des mondes à découvrir. Des images surgissent des pensées, des souvenirs surgissent de nouvelles images… Les images et la parole s’entrecroisent, se rencontrent, s’éloignent, et ainsi de suite jusqu’à reconstruire un Marseille entre réel et imaginaire, une ville invisible à l’œil nu, une ville rêvée… et réfléchie par le miroir…
« C’est plutôt rare de pouvoir se promener dans une image d’enfance », nous disait Chris Marker dans Dimanche à Pékin… Alors il faut se lancer… Prendre la route… Et se laisser porter.
Film hommage au Magnifique « Mort à Vignole » (1998) d’Olivier Smolders, à la richesse humaine intrinsèque au Film de Famille. Film sur la vie, la mort, la mémoire familiale et affective… Un film qui se voit seul, ou en installation/lecture.
ST GEORGES EN TERRE MÉDITERRANNÉE (lecture sur VIGNOLE suite) Tous les troisièmes dimanches du mois, une messe est célébrée par la communauté ayitienne sur Marseille. En l’église St Georges. Au bord de la mer. Tout à côté du ressac. Effet mer. À l’écume blanche. Éphémère. Nous l’apprenons et décidons d’y aller. Le 17 janvier. 5 jours après le drame.
Participation au film collectif initié par Carole Contant Sur le thème : la balance des blancs
Participation to the collective movie originated by Carole Contant On the theme : white balance
Un ours blanc et deux enfants résistent à la disparition des images. Quand on cherche à faire le point, sur ce qui a impressionné notre mémoire… Que reste-t-il de nos figures évanescentes ?
A white bear and two children are standing up against/are resisting the disappearing images. When you are trying to focus, on what have been impressing your Memory… What eventually remains of your vanishing figures/shapes ?
Un petit film conçu dans l’optique de participer au film collectif « Outrages et Rébellion ». Il n’en fait pas partie, et conserve donc son autonomie. Un petit film graphique et musical qui s’adresse aux sens. Un petit film qui rend hommage au Regard de Joachim Gatti et aux luttes incessantes que nous sommes en devoir de mener. Un petit film qui hurle : Ne baissons pas les bras ! Un grand cri contre la violence et contre l’injustice.
A short film shot in order to participate to the collective one « Outrage et Rébellion ». It’s not part of it, and it keeps eventually its autonomy. A graphic and musical short film that speaks to our senses. A short film that is a tribute to Joachim Gatti’s Eye and to incessant struggles that we must lead. A short film that shouts : don’t give up ! A long cry against violence and injustice.
Un jour, sous l’acacia de lumière, j’ai rencontré mon ancêtre Je ne l’ai compris que bien plus tard, le jour de sa fête L’électricité transmet des messages éclairants Il suffit à la main et à l’œil de se laisser porter par sa danse mystérieuse
One day, under the acacia, I met my ancestor I understood that years after, on st Eugene’s day Electricity send lighting messages The hand and the eye just have to let themselves be carried by its mysterious dance